Pour illustrer le niveau "configuration économique" figurant dans le schéma sur les niveaux d'architecture, il existe de nombreux exemples de "reconfigurations de la chaîne de valeur".
Une publication du Cerna (Centre d'Economie Industrielle de l'Ecole des Mines de Paris),
La banque de détail en France : de l'intermédiation aux services CERNA
certes déjà ancienne, mais bien explicite, présente le passage du modèle classique de la chaîne de valeur "intégrée" à sa forme "désintégrée" :
On voit bien que ce changement de modèle, qui est la recherche d'un optimum au sein de l'écosystème bancaire, n'a pas modifié fondamentalement le service rendu pour le client. Elle se traduit par des modalités différentes, mais, à la limite, n'est pas perceptible par le client. Pourtant c'est une révolution pour les couches inférieures (configuration économique, processus-organisation, IT,...).
Ce type d'évolution se retrouve dans de nombreuses professions. Les points de rupture de la chaîne de valeur sont très stables, ou évoluent plus lentement que les reconfigurations : la chaine de valeur est effectivement composée de segments, de maillons de la chaîne...
Mais, pour une profession, il n'existe pas qu'une seule chaîne de valeur ! Les chaînes se combinent dans une architecture de valeurs.
Je reviendrai là dessus, c'est un des noeuds du sujet.
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